Traduction trahison : Qui est le prochain dans l’Evangile ?

Un ami auditeur très attentif de Radio Courtoisie nous rappelle :

« Vous vous souvenez de Claude Tresmontant qui nous expliquait sur Radio Courtoisie combien les traductions successives de l’araméen à l’hébreu, au grec, au latin puis au français étaient souvent des trahisons (comme dit le proverbe…).

J’en viens à 3 textes :

HOSPES VENIT ET NON ACCEPISTI : mon Gaffiot me donne les sens successifs du mot : hôte qui reçoit, hôte qui est reçu, voyageur de passage ( donc brièveté du contact) et , enfin et sans doute plus tard, étranger. A mon avis, il faut traduire par : tu n’as pas accueilli un moment celui qui passait devant chez toi. L’Eglise moderniste tape fort et dit : l’étranger est venu et tu ne l’as pas accueilli (= salaud !)

ON DOIT AIMER SON PROCHAIN COMME SOI-MEME : comme vous le faisiez justement remarquer, ce prochain s’étend maintenant au lointain ! Or PROCHAIN (PROXIMUS) est le superlatif de PROCHE (PROPINQUUS) . C’est aux plus proches de nos proches qu’il nous est demandé de s’occuper avec Amour. Je suppose que si ces prochains (qui ont aussi d’autres prochains) font de même, l’Amour ira jusqu’au bout de la Terre.

Jésus demande à ses apôtres d’aller évangéliser les nations (GENTES= familles, peuples, nations et même barbares, dit mon Gaffiot). Il n’a pas dit l’humanité ou les hommes. Les collectivités humaines sont donc une réalité et, personnellement, je place l’Amour de la France sur le chemin qui me mène à l’Amour de Dieu. « 

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