Sur nos écrans Opera

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Les mélomanes sont fous de joie ,leur opéra , sujet d’un film !

Las ,c’est le directeur actuel de l’opéra, Stephane Lissner qui en est la vedette. Lissner se grattant le menton, Lissner discutant avec les syndicats, avec Benjamin Millepieds qui démissionne. Lissner accueillant Hollande. Les femmes de ménage ,aussi, ont la vedette, et cette américaine fortunée qui s’est mis en tête de former un orchestre avec les enfants du cours moyen d’une banlieue tellement républicaine que seuls 2 enfants sont blancs. Ils ont autant envie de faire du violon ou du violoncelle que moi du football et le concert final est plein de fausses notes . Mais chut il ne faut pas le dire, la musique doit être démocratique. Nous sommes tous des Izaac Stern ou des Hilary Hahn en puissance.

Discussion démagogique aussi sur le prix des places trop cher  bien sûr. Les baskets peuvent augmenter ,les jeans troués aussi mais pas les places d’opéra. Bizarre, non! Le salaire de Lissner ,les prétentions syndicales et l’engagement à prix d’or d’ un taureau pour une mise en scène de Moïse et Aaron de Schoenberg y sont peut être pour quelque chose ?

Des scênes de danse au compte gouttes, les grands chanteurs et les danseurs saisis uniquement dans les coulisses, exténués après l’effort.

Restent quelques moments de grâce, le chant de Mickael Timochenko, le ballet de Millepieds, c’est peu, trop peu.

Peut être  le réalisateur a t il voulu montrer le poids des syndicats et des fonctionnaires, l’avidité de certains , le culot d’autres à puiser dans les caisses , tout cela couronné par la propagande socialisante. Que de ces chaines pesantes s’échappe la beauté de l’art tient du miracle !

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