Une république sans masque

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extrait du Salon beige 

 

« […] Oui, cette mobilisation a ceci d’historique qu’elle a « révélé », au sens chimique du terme, la République : pas une institution « républicaine » qui, aujourd’hui, ne soit discréditée aux yeux des Français, lesquels assistent, en direct, à la décomposition d’un régime qui, tout en recourant au mensonge institutionnel pour imposer le mensonge anthropologique, est parallèlement devenu incapable de dissimuler les pratiques mafieuses qui n’ont cessé d’alimenter ses profiteurs, droite et gauche confondues. C’est désormais à la page des faits divers qu’il faut prendre connaissance de la vie politique française, et ce, comble de l’indécence ou de l’insouciance, alors que le chômage touche désormais de plein fouet cinq millions de nos compatriotes ! Certes, le pays légal peut respirer ! Paris ne vaut plus une messe puisque NKM a été élue candidate de la droite parlementaire aux municipales parisiennes et que le prochain maire sera de toute façon sociétaliste. Hollande peut continuer en toute tranquillité à racketter les familles pour rééquilibrer une branche famille qui n’est en déséquilibre que parce que l’État la pille allègrement, puisque l’opposition, d’accord sur le fond, fait le service minimum. L’Europe peut continuer à faire semblant de nous donner des leçons et de vouloir nous imposer ses « réformes », puisque nos élites dénationalisées ont déjà tout abdiqué ! N’empêche, retourner à ses occupations comme si rien ne s’était passé, ce serait ignorer ce qui frappe les observateurs les plus impartiaux : à savoir que ce n’est pas un pays réel vieilli et fatigué qui s’est levé et s’est mobilisé, et ne cesse désormais de veiller, mais la jeunesse même du pays, celle qui, assurément, ne vole, ne casse ni n’organise de tournantes – c’est pour ça qu’elle n’intéresse pas Taubira – mais qui, en revanche, est destinée, demain, à prendre les rênes du pouvoir. À côté de cette jeunesse-là, la quadra NKM paraît d’un autre siècle – d’un vingtième qui n’en finit plus de se liquéfier dans ses utopies permissives.

 

Tous les espoirs sont permis. Ils le sont parce que ces jeunes ont eu, finalement, la chance à leur premier engagement d’être confronté au vrai visage de Marianne. Ils ont en même temps appris et compris que les fameuses valeurs républicaines dont ils étaient bassinés depuis l’enfance dissimulaient un mensonge et une compromission, bref, une imposture de tous les instants, sur fond de corruption et d’indifférence aux malheurs réels des Français. Oui, ce qui s’est levé depuis six mois finira bien par croître et produire ses fruits car cette espérance repose sur des racines solides : celle d’un peuple qui, en dépit des attaques de toutes sortes – morales, intellectuelles, démographiques, sociales et avant tout spirituelles – dont il est l’objet depuis tant de décennies, continue de résister. C’est à cette résistance du peuple français contre la tyrannie de l’imposture qu’il convient de consacrer toutes ses forces. La résurrection est à ce prix. »

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1 réponse à Une république sans masque

  1. Une fois de plus il est démontré que le salut, qu’on l’envisage sous l’angle eschatologique ou sous l’angle de l’immanence ne peut venir que de la morale (au sens des bonnes moeurs) mise en pratique.
    En quelque sorte que les adeptes d’un paganisme quelconque pratiquent la mediocritas aurea, c’est-à-dire le bonne moyenne qui vaut de l’or, que le peuple et l’Etat français reconnaissent (il ne leur est pas imposé d’y croire) les racines et sources chrétiennes de la France, et bien entendu, que les croyants emplissent des églises dont les curés ne soient pas des « porteurs de valises » (référence à de trop nombreuses trahisons).

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